lundi 5 septembre 2011

Kyoto lève-tôt

Le réseau ferroviaire japonais est très développé et les trains sont rapides, comme les TGV en France, mais qu'on appelle ici le Shinkansen (aussi connu en anglais sous le nom de bullet train). Il existe une passe pour des trajets illimités, mais elle revient à environ 400 euros pour 14 jours. Nous avons plutôt opté pour la passe Seishun 18 ticket qui consiste en 5 jours de voyage gratuits, mais uniquement sur le réseau non rapide. Mais cette passe coûte seulement 105 euros ! Donc quand on a le temps, on peut faire le trajet Tokyo-Kyoto en 9h (5 trains différents) au lieu de 2h30 avec le bullet train.

C'est donc après une longue journée de voyage que nous sommes arrivés à Arashiyama, le quartier ouest de Kyoto, et nous sommes restés 2 nuits chez Masato, rencontré sur couchsurfing. Il nous a tout de suite expliqué que le propriétaire de son appartement n'appréciait pas qu'il reçoive autant d'étrangers dans son logement, comme si c'était une auberge de jeunesse... Or, son propriétaire possède un magasin dans le même immeuble, et notre hôte demande à tous ses surfers de quitter son appartement avant l'ouverture (8 h) et de revenir après la fermeture du magasin (19 h)...

Heureusement qu'il faisait beau et qu'on a pu faire quelques siestes sur des bancs dans un décor magnifique.

Sieste quotidienne

La rivière Hozugawa


La principale attraction : le pont de bois Togetsukyō


Arashiyama est connu pour son allée de bambous, bordée de petits temples

L'intérieur d'un de ses petits temples

Après deux jours à Arashiyama, nous sommes allés chez une autre hôte, Midori, mère de famille qui habite dans Kyoto même. Elle nous a très bien reçus, nous a offert le souper et le petit déjeuner, mais nous devions aussi partir en même temps qu'elle pendant ses heures de travail. Et cette fois-ci nous avons pris la passe journalière, et nous avons donc fait la sieste dans les autobus puisqu'il pleuvait !

Kyoto est reconnu pour ses nombreux temples, dont plusieurs sont inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO.





Le pavillon doré
On a bien aimé Kyoto, mais comme on était assez fatigués, à se lever tous les matins à 7 h, on avait souvent l'impression d'errer dans la ville sans avoir trop d'énergie pour apprécier. On va pas non plus se plaindre, au moins c'est pas pour travailler qu'on se lève !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire