Passer 5 semaines en Serbie ne nous a pas seulement donné l'occasion de visiter un peu et de voir la famille, mais surtout de ne RIEN faire. Je dois avouer qu'il m'a fallu un petit temps d'adaptation, moi qui suis habituée à être hyperactive, toujours impliquée dans un million de projets, de contrats, d'emplois, d'études, de visites, de sorties... Une fois qu'on enlève tout ça, il ne reste que l'essentiel :
manger, dormir, boire. Je vous épargnerai les détails sur mon sommeil - le nombre d'heures que j'y accorde par jour et le nombre de siestes - cependant, je peux vous mettre l'eau à la bouche en vous présentant quelques
plats typiques.
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| Pljeskavica : le hamburger serbe composé d'une boulette de viande de porc/boeuf, des oignons, du pavlaka (sorte de crème fraîche à mi-chemin avec le philadelphia), des tomates, assaisonnement au choix (ketchup, mayo, sauce piquante) + dans mon cas champignons et fromage car je suis une grosse morfale. |
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| Repas familial préparé par la mère de Daniel, on y voit : du poulet au pavlaka, une salade de tomates, une salade russe, une salade de choux, le tout accompagné de purée, de pain, et de soupe aux nouilles faites maison. Après ça on ne marche pas, on roule... |
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| Le burek qui est fait avec plusieurs couches de pâtes (style feuilletées) garni de viande ou de fromage. Se mange avec un yahourt liquide nature un peu salé. |
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| Petit déjeuner pas si petit avec café turc - à gauche Nicolas (mon frère), Emmanuel (mon père) et Olga la tante de Daniel qui nous reçoit chez eux en Bosnie |
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| La concentration est requise pour attaquer 300g de viande de gibier ou un cordon bleu géant - au premier plan le cousin de Daniel |
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| Le pasulj - ou la bouffe des pauvres comme on l'appelle ici - est sûrement notre plat préféré. C'est en fait une espèce de soupe/ragoût aux haricots rouges, saucisses, oignons, et parfois avec des pommes de terre. Encore une fois, très nourrissant. |
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| Le kotelich, qui est en faite une manière de cuire sur le feu un ragoût de viande, oignons, patates ... C'est surtout une occasion pour inviter la famille, les voisins, et attendre ensemble la lente cuisson qui prend quelques heures. |
À boire : le café turc, bière, bambus (mélange de vin rouge et coca), rakia (eau-de-vie), et des bons jus aux fruits du pays (abricots, pêches, prunes, raisins, poires).
Voilà, j'espère que je ne vous ai pas trop affamé ! Pour ceux qui auraient une envie soudaine de nourriture serbe, sachez qu'il existe à Montréal au moins deux magasins d'aliments des Balkans (un au marché Jean-Talon, un autre sur la rue Saint-Hubert au coin de la rue Faillon). À Paris, il faut aller sur la rue Simplon pour trouver ces aliments importés, où il y a même un restaurant (métro Simplon).
Bon appétit !
J'ai soudainement envie de devenir végétarienne...
RépondreSupprimerbhaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
* Aycha
Salut Marion,
RépondreSupprimerJ'aurais tant aimé être avec vous et dégusté tous ces plats que je connais très bien et surtout « burek ». Marion, je vais être honnête, je suis jalouse de toi. :) Je blague. J'espère que je vais y faire un tour bientôt avec Théa.
Un gros bisou de ma part et je vais suivre ton blog avec passion.
Bilyana
La bbbouuuuuuuuuuuuuououofffffeee!!!!
RépondreSupprimerC'est trop bien de suivre votre petit perible, et j'espere voir de la bouffe du monde entier.....mais ca je compte sur toi!!!
Melanie