- comment ça va ?
- bien.
- la famille ?
- bien.
- la mère ?
- bien.
- le père ?
- bien.
- les enfants ?
- bien.
- les affaires ?
- bien. et toi, comment ça va ?
- bien.
- la famille ?
- bien.
- la mère ?
- bien.
- le père ?
- bien.
- les enfants ?
- bien.
- les affaires ?
- bien.
Au pays de Dogon, lorsque notre guide Ali saluait quelqu'un, il devait respecter à la lettre ce dialogue, qui se répetait à chaque fois comme une petite chanson. Et d'après lui certains villages sont pires, où il faut s'enquérir aussi de l'état de l'élevage, de la culture de riz et de la marmite.
Autre coutume, quand on arrive dans un village du pays de Dogon, il faut aussi offrir des noix de cola (qui sont reconnues pour leur propriété magique) aux aînés en guise de remerciement pour leur accueil.
Nous avons marché seulement deux jours dans sable du Pays de Dogon, durant le mois le plus chaud (40°C), mais ce fût un de nos meilleurs moments du voyage. Je n'ai rien vu de tel dans ma vie et Daniel et moi nous sommes promis d'y retourner un jour pour parcourir les 150 km de la falaise à pied. Nous avons aussi eu le plaisir d'y retrouver Morgane, notre hôte couchsurfing à Dakar, qui est partie une semaine au Mali pendant les élections présidentielles au Sénégal.
Une petite devinette : "Un père sait que sa mort approche, et veut prévoir la répartition de son héritage entre ses 3 fils. Il ne veut pas que son patrimoine soit séparé en petites parts et propose à ses fils un défi. Celui qui réussira à remplir sa maison d'une denrée achetée sur le marché d'une valeur de 100 Francs l'emportera. Qu'achètera le vainqueur ? "
Après-midi éclair à Djenné
Grâce à un ami malien rencontré à Mopti, nous avons pu visiter la ville historique de Djenné située à une centaine de kilomètres de Mopti. Elle fait partie du patrimoine de l'UNESCO et est un des sites les plus visités du Mali.
Ce fût donc une dernière semaine au Mali bien remplie, et ce pays fera définitivement partie des endroits à revoir encore encore. J'ai l'impression de n'avoir eu qu'une petite introduction et pourtant j'ai appris tellement de choses et petits détails qui m'ont marqués. Par exemple, je n'ai presque pas entendu de bébés pleurer, et pourtant ils sont beaucoup ! En fait, ils sont toujours dans le dos de leur mère et dès qu'ils chouinent un peu, ils sont nourris ou pincés (s'ils pleurent pour rien).
Autre enseignement, tout est récupéré : les bouteilles d'eau et de sodas sont réutilisées; aucun aliment n'est gaspillé, et les restes nourrissent les animaux; les véhicules surbondées roulent tant qu'ils le peuvent, même si parfois on peut voir le goudron à travers la carrosserie.
J'ai aussi appris à faire la différence entre une chèvre et un mouton !
Mais nous n'avons pas fini d'en apprendre, car nous il nous reste encore deux semaines au Burkina Faso. Nous sommes à Banfora, où cela fait du bien de voir de la verdure après la sécheresse du Sahel. La saison des mangues arrive !
- bien.
- la famille ?
- bien.
- la mère ?
- bien.
- le père ?
- bien.
- les enfants ?
- bien.
- les affaires ?
- bien. et toi, comment ça va ?
- bien.
- la famille ?
- bien.
- la mère ?
- bien.
- le père ?
- bien.
- les enfants ?
- bien.
- les affaires ?
- bien.
Au pays de Dogon, lorsque notre guide Ali saluait quelqu'un, il devait respecter à la lettre ce dialogue, qui se répetait à chaque fois comme une petite chanson. Et d'après lui certains villages sont pires, où il faut s'enquérir aussi de l'état de l'élevage, de la culture de riz et de la marmite.
Autre coutume, quand on arrive dans un village du pays de Dogon, il faut aussi offrir des noix de cola (qui sont reconnues pour leur propriété magique) aux aînés en guise de remerciement pour leur accueil.
Nous avons marché seulement deux jours dans sable du Pays de Dogon, durant le mois le plus chaud (40°C), mais ce fût un de nos meilleurs moments du voyage. Je n'ai rien vu de tel dans ma vie et Daniel et moi nous sommes promis d'y retourner un jour pour parcourir les 150 km de la falaise à pied. Nous avons aussi eu le plaisir d'y retrouver Morgane, notre hôte couchsurfing à Dakar, qui est partie une semaine au Mali pendant les élections présidentielles au Sénégal.
| le taxi-brousse continuera sa route vers le Burkina Faso en nous laissant tout seul sur notre bout de falaise... |
| la descente de la falaise |
| avant l'arrivée des Dogons au 14e siècle, le peuple Télem vivait dans ces habitations incrustées dans la falaise pour se protéger des ennemis |
| les bâtiments sont construits avec ces briques faites d'argile et de paille |
| ce sont d'anciens greniers, et en haut les jarres sont utilisées comme des cercueils |
| notre nuit sur le toit, très venteuse ! |
| Morgane fait la grève de la marche ! |
| remontée de la falaise par une faille |
| pont qui inspire la confiance... |
| mais l'ascension en vaut la peine |
| le palais de justice du village : le plafond est délibérément bas pour inciter à résoudre les conflits pacifiquement, plutôt que de se lever debout et se battre ! |
Une petite devinette : "Un père sait que sa mort approche, et veut prévoir la répartition de son héritage entre ses 3 fils. Il ne veut pas que son patrimoine soit séparé en petites parts et propose à ses fils un défi. Celui qui réussira à remplir sa maison d'une denrée achetée sur le marché d'une valeur de 100 Francs l'emportera. Qu'achètera le vainqueur ? "
Après-midi éclair à Djenné
Grâce à un ami malien rencontré à Mopti, nous avons pu visiter la ville historique de Djenné située à une centaine de kilomètres de Mopti. Elle fait partie du patrimoine de l'UNESCO et est un des sites les plus visités du Mali.
| on doit prendre un bac pour entrer dans la ville |
| la fameuse mosquée en Banco |
| "Toubabou ! Toubabou ! photos ! photos !" |
| la vieille ville |
Ce fût donc une dernière semaine au Mali bien remplie, et ce pays fera définitivement partie des endroits à revoir encore encore. J'ai l'impression de n'avoir eu qu'une petite introduction et pourtant j'ai appris tellement de choses et petits détails qui m'ont marqués. Par exemple, je n'ai presque pas entendu de bébés pleurer, et pourtant ils sont beaucoup ! En fait, ils sont toujours dans le dos de leur mère et dès qu'ils chouinent un peu, ils sont nourris ou pincés (s'ils pleurent pour rien).
Autre enseignement, tout est récupéré : les bouteilles d'eau et de sodas sont réutilisées; aucun aliment n'est gaspillé, et les restes nourrissent les animaux; les véhicules surbondées roulent tant qu'ils le peuvent, même si parfois on peut voir le goudron à travers la carrosserie.
J'ai aussi appris à faire la différence entre une chèvre et un mouton !
Mais nous n'avons pas fini d'en apprendre, car nous il nous reste encore deux semaines au Burkina Faso. Nous sommes à Banfora, où cela fait du bien de voir de la verdure après la sécheresse du Sahel. La saison des mangues arrive !