vendredi 9 décembre 2011

Le Taj Mahal n'est pas surévalué

Même bondé de touristes, de guides ambulants, de vendeurs de cartes postales, et au coût d'entrée de 750 roupies (le prix d'une bonne chambre d'hôtel), le Taj Mahal est fidèle à sa réputation : c'est beau, c'est majestueux. C'est aussi une belle histoire d'amour, car un empereur amoureux l'a construit au XVIIe siècle pour y faire reposer le corps de sa troisième femme, morte en accouchant de son 14e enfant.


La fameuse photo du Taj Mahal


Je m'assume touriste...

...mais je n'étais pas toute seule !

Le fort rouge d'Agra

La mosquée de Fatehpur Sikri, un village médiéval situé à une quarantaine de km d'Agra
Mais ce qui nous a permis d'apprécier pleinement notre séjour à Agra, c'est d'avoir pu passer autant de temps avec un couple d'amis belges - Elisabeth et Franco - rencontrés à Varanasi et qui se sont arrangés pour séjourner dans le même hôtel. On a pu se faire de bons petits restos, apprendre à conduire un tuk-tuk avec notre chauffeur préféré (à qui Daniel a d'ailleurs tenté de me vendre contre un chameau !), et se raconter nos histoires de voyage, puisqu'ils font eux aussi un tour du monde pendant un an !

Les Indiens appelaient Franco Alibaba, et Daniel Bodyguard - on se revoit à Montréal les amis !
New Delhi

La capitale de l'Inde ne fera sûrement pas partie de notre top 10 du voyage. Elle est tellement polluée qu'on le goûte dans sa bouche, qu'une couche de poussière se dépose sur notre peau, et qu'on mouche du noir... Heureusement qu'il ne faisait pas chaud !
Nous n'avons pas fait énormément de visites, mais nous avons surtout passé du temps avec ma bonne amie Anamaria qui fait un stage au bureau du droits des femmes de l'ONU et avec JF le chef cuisinier de l'ambassade canadienne. Nous avons plutôt eu la perception des expatriés de New Delhi qui sont surtout regroupés dans le Sud de Delhi, partie de la ville entièrement réarrangée par les Britanniques avec de grandes artères lors de la colonisation.


Nous avons déjà accumulé de nombreuses heures de voyage en train. Mais attention, il faut réserver en avance, car nous avons rencontré de nombreux voyageurs bloqués dans une ville car il n'y avait plus aucune place, sur aucun train...

La jungle humaine à 95 % masculine
Le Main Bazaar, on ne voit pas très loin à cause du smog 
À Delhi, on s'est sentis bousculés, fixés du regard et considérés comme des portefeuilles ambulants. J'ai moins été harcelée dans la rue, car ils s'adressent toujours à l'homme pour faire des affaires, et c'est donc Daniel qui a eu la tâche de décliner les nombreuses offres reçues...

1 commentaire:

  1. Il te vendrait seulement un chameau !!!!! J'aurai exigé plus, tu le vaut bien ^^
    Je pensais pas que New Delhi serait à ce point peu agréable... faut dire qu'après les coins où vous êtes passés dans le sud-est ça doit vraiment trancher. Comment analyses-tu ce peu de femmes dans les rues ? Elles ne sortent pas ou bien leur population est vraiment réduite ?

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