Varanasi est une des villes les plus sacrées d’Inde, où chaque jour de nombreuses personnes viennent laver leurs péchés ou viennent brûler le corps de leurs proches sur les rives du Gange. C’est aussi notre première destination en Inde et sûrement celle qui pour l’instant nous a le plus étonnés depuis le début de notre voyage !
La première chose à laquelle on doit penser à Varanasi, c’est "où marche-t-on ?", car il faut zigzaguer entre ses rues étroites pour éviter vaches et bouses de vache, chèvres, motos, bicyclettes, pisse humaine et animale, déchets, etc. Si parfois on tente de s’arrêter pour regarder plus haut que le bout de nos pieds, on est vite entraîné par un flot humain pour constater que nous sommes perdus quelques rues plus loin.
La meilleure façon de se repérer reste encore de longer les ghats (quais) du Gange, qui à cette période de l’année sont accessibles à pied, puisque durant la mousson le niveau de l’eau est trop haut.
Nous avons passé en tout cinq nuits à Varanasi, ce qui nous a permis d’apprendre à gérer ce qui doit bien être notre premier gros choc culturel de ce voyage. On a beau être fasciné par tout ce qu’on voit, sortir de l’auberge restait tout de même une aventure en soi, puisqu’une heure de balade à pied est sûrement équivalente en intensité à une journée de promenade en Asie du Sud-Est : les odeurs, les étalages, les animaux, les religieux en transe, les gens qui dorment par terre, les mendiants, les charmeurs de cobra, les bateaux, les cerfs-volants, les rickshaws… Tout est déroutant, à un point inexplicable.
| Vue de notre auberge |
| Une rue de la vieille ville |
| Chaque jour, les fidèles se réunissent pour la cérémonie |
| On se lave et on lave ses vêtements directement dans le Gange |
| On avance plus vite à pied qu’en tuk-tuk |
| J’apprends à manier le cerf-volant avec un enfant qui m’a repéré dans la rue avec mon cerf-volant. |
Mais l’avantage de commencer l’Inde par Varanasi, c’est que maintenant, les villes que nous visitons semblent soudainement plus paisibles !
Nous sommes dans l'État du Rajasthan, à Jaipur, la ville rose. On a vraiment l'impression de changer de pays, en seulement cinq heures de train.
J'attendais avec impatience le récit concernant cette partie du voyage, et je ne suis pas déçue.
RépondreSupprimerDéjà parce que c'est bien de savoir "de source sûre" à quoi ressemble un endroit où manifestement je n'irai jamais (non, non, j'ai d'autres projets...) - ensuite parce comme d'hab "ça balance", un vrai régal ;-) (le terme peut sembler mal adapté à Vanaresi, mais je parlais du texte).
Et à propos, Daniel, tu as vraiment les ondes pour trouver un titre percutant, en rédaction c'est peut-être la chose la plus difficile - y compris d'oser le faire. Penserais-tu à te reconvertir dans la presse, ou même la pub ???
A+ en vrai très bientôt.
M